Liberté

Liberté chérie

« C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. » Galates 5:1

Liberté, synonyme de délivrance, d’affranchissement, ce mot est pour moi un des plus beaux que le langage humain puisse porter !!!

Cet état de liberté ne veut pas dire faire n’importe quoi de sa vie… non ! Bien au contraire, le genre humain se dit souvent libre de toute action, mais il finit prisonnier de lui-même. Face à des pulsions qui gouvernent son cœur ou son corps, alors les crises d’angoisses se font présentes. Le suicide est pour certains le moyen d’échapper à ce trou noir qui les aspire et les laisse seuls, sans espoir.

La déchéance se fait progressive, elle est au rendez-vous du jour, fatalement.

Il n’y a que Dieu qui puisse nous mettre en liberté et nous délivrer de nous-mêmes, de nos pensées ou actions nocives :

« Dieu les délivra de leurs angoisses. »  Psaumes 107:19

Cela me fait penser à l’esclavage qui est malheureusement toujours d’actualité sur notre terre, la traite des êtres humains, victimes du travail forcé ou de tout autre asservissement de l’homme, par l’homme. Notre semblable, à qui on a enlevé sa dignité, qui vit dans une dépendance sordide, prisonnier, exploité, bien souvent vendu comme une marchandise. Possession de son maître, l’esclave perd son identité, il devient anonyme.

Ainsi en va-t-il du genre humain depuis la nuit des temps… De la condition de l’homme sans Dieu. Il est esclave de ce qui a triomphé de lui. Sous le joug de l’ennemi de son âme, il est désarmé et sans solution.

Il ne faudrait pas que nous nous méprenions sur cette appartenance. Le genre humain peut bien être dans le déni le plus complet, il n’en est pas moins vrai que c’est une réalité originelle dont l’homme ne peut se défaire.

Alors que faire ? Tout bonnement rentrer dans cet état de liberté, juste en rencontrant Jésus !!! Notre condition se matérialise, le fil de notre histoire change, l’indépendance soudain se fait sentir, comme ce parfum des nuits d’été sous les orangers.

Rien n’est comparable à cette réalité essentielle que de se retrouver cent pour cent libre, ne plus se soucier du comment faire, laisser l’entière responsabilité à ce bon Maître de définir mon destin, même si je garde toujours la liberté de dire oui ou non. Paradoxal, me direz- vous, et pourtant rien n’est comparable à la liberté que le Christ nous offre à la croix, elle est sans commune mesure. Essayez, vous verrez…

« Et par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie. Je suis né pour te connaître, pour te nommer… Liberté. »   Paul Eluard

 

 

Lucie Ambrogio